Andre Burakovsky

Un gros ailier de 6 pieds 3 pouces et 203 livres capable de se démarquer avec son coup de patin. Un profil comme celui d’Andre Burakovsky manquait cruellement aux Blackhawks de Chicago avant qu’ils en fassent son acquisition samedi.

« Je crois être très rapide. J’aime défier les gars à 1-contre-1, faire des jeux, créer des occasions pour mes coéquipiers, générer de l’offensive », a énuméré le nouveau venu mercredi, quatre jours après l’échange l’ayant fait passer du Kraken de Seattle aux Blackhawks en retour de Joe Veleno.

À Chicago, Burakovsky se joindra à une attaque menée par les jeunes joueurs de centre Connor Bedard, 19 ans, Frank Nazar, 21 ans, et Oliver Moore, 20 ans.

Bedard, premier choix au total du repêchage de 2023 et récipiendaire du trophée Calder de la recrue par excellence en 2023-24, a récolté 61 points (22 buts, 39 aides) en 68 rencontres cette saison.

« Je crois que je peux aider ces jeunes à s’améliorer. Je veux leur permettre d’avoir des occasions de marquer, mettre la table pour eux, a indiqué Burakovsky. En bref, je veux effectuer mon travail pour qu’ils puissent s’améliorer et, du même coup, que l’équipe puisse s’améliorer. Il y a beaucoup de talent, de jeunes joueurs talentueux dans cette équipe qui sont prêts à passer à une autre étape. On peut devenir des prétendants. »

Vingt-troisième choix au total du repêchage de 2013 par les Capitals de Washington, Burakovsky totalise 387 points (153 buts, 234 aides) en 696 matchs avec les Capitals, le Kraken et l’Avalanche du Colorado. Il a remporté deux fois la Coupe Stanley : la première fois avec les Capitals, en 2018, et la deuxième avec l’Avalanche, en 2022.

Il reste deux saisons au contrat de cinq ans et 27,5 M$ (5,5 M$/saison) qu’a paraphé le vétéran avec le Kraken le 13 juillet 2022.

Burakovsky l’avoue : ses blessures des dernières années l’ont ralenti. Il a raté quelques mois d’action après avoir subi une blessure au bas du corps le 7 février 2023. Il a ensuite subi une opération pour soigner une blessure au haut du corps le 21 octobre de la même année.

« Mon passage à Seattle a bien commencé jusqu’à ce que je me blesse, a-t-il raconté. La saison suivante, j’ai subi d’autres blessures. Cette saison, ç’a été difficile pour moi de reprendre le rythme, mais après la date limite des transactions, je sens que j’ai très bien joué. C’est sur cet élan que je veux attaquer la prochaine saison ici. »

Le déclic que Burakovsky a connu en mars s’est transposé sur sa fiche statistique. À la date limite des transactions, le 7 mars, il avait récolté 23 points (six buts, 17 aides) en 60 matchs jusque-là en 2024-25. Par la suite, il a obtenu 14 points (quatre buts, 10 aides) en seulement 19 rencontres pour porter sa récolte à 37 points sur l’ensemble de la campagne.

SEA@SJS: Burakovsky double l'avance en 1re période

« Je me sens en santé, sans aucun ennui, a-t-il affirmé. C’est positif. Je vais travailler fort cet été pour retrouver le meilleur de moi-même en vue de la prochaine saison. Je suis emballé. »

Les deux conquêtes qu’a vécues Burakovsky ne sont pas négligeables chez un joueur qui tentera d’aider une jeune équipe à atteindre le prochain niveau et vivre de meilleurs jours. Les Blackhawks n’ont participé qu’une fois aux séries à leurs huit dernières saisons.

« La Coupe Stanley est selon moi le trophée le plus difficile à gagner, et c’est une opinion que partagent plusieurs personnes, a conclu l’attaquant. Pour gagner, il faut offrir un haut niveau de performance chaque jour, chaque match, chaque entraînement. On ne peut pas prendre de journée de repos. On donne tout ce qu’on a. Si tu as un bon entraînement, il y a plus de chances que tu connaisses un bon match. Je vais essayer d’inculquer cette mentalité aux jeunes joueurs. Je veux leur faire comprendre ce que ça prend pour gagner. »

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